Une page entière est consacrée par Le Figaro économie du 19 septembre à la difficulté financière de l'hôpital "public". Mais il y a une phrase à ne pas manquer : "ils termineront l'année avec environ 700 millions d'euros de reports de charges, des dépenses artificiellement comptabilisées sur l'exercice suivant, les hôpitaux ne pouvant pas comptablement afficher de déficit. Un montant qui s'ajoute aux 400 millions de reports déjà enregistrés l'an dernier."
Pouvez-vous reporter les déficits de vos sociétés, vos foyers, vos amis ?
Savez-vous que les hôpitaux privés à but non lucratif ne peuvent pas non plus les reporter ? Et pourtant ils sont soit association ou fondation à but non lucratif, comme leur nom l'indique, et tenus à rendre un service public : égalité d'accès aux soins, des prix uniques pour un même service, ...
Les hôpitaux et cliniques privés à but non lucratif font partie des établissements les plus prestigieux et les moins connus de France. Ils souffrent de ce fait d'une inégalité de traitement réglementaire. Et les conséquences rejaillissent directement sur la santé des Français. Lisez "l'hôpital, le modèle invisible" (Editions de l'Institut Montaigne -disponible en pdf sur www.basilstrategies.com)
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