Voici la phrase d'introduction attrayante : Simplifier l'accès aux données officielles concernant les médicaments, telle est la vocation de Medicfrance. Ce mot "officiel" doit s'opposer aux sites d'éditeurs privés existants qui présentent des bases de données sur le médicament. Soit ! Faisons-en l'analyse ensemble de ce portail. 4 problèmes sont visibles d'emblée.
1) Pas la peine de tenter d'y aller par http://www.medicfrance.fr Ce site n'existe pas encore, bien que le site Medic France soit déjà ouvert. Medic France est visible à deux urls ayant chacune les 3 extensions "sante.gouv.fr" www.medicfrance.sante.gouv.fr et www.portailmedicaments.sante.gouv.fr. Trois extensions c'est la garantie d'une difficulté supplémentaire pour l'internaute.
2) Ce nouveau "portail" consiste en une seule page sur laquelle figurent les liens à 3 pages d'accueil, officielles certes, puisqu'il s'agit de l'Afssaps, la HAS, et de l'Assurance Maladie, mais chacune restant autonome.
A l'instar d'un dossier papier, c'est à l'internaute de faire la synthèse entre les trois bases de données, comme avant l'existence du portail. Où est la valeur ajoutée ? Où est la simplification ?
3) L'internaute ne peut revenir au "portail". Dès lors que vous cliquez sur l'une des trois pages, vous ne retrouvez plus la page portail.
4) Les moteurs de recherche disponibles sur ces 3 sites sont compliqués. L'utilisateur se trouve devant des choix fondés sur des termes connus des spécialistes du médicament. Mme Bachelot nous signale que le nouveau portail est évolutif. Affaire à suivre.
et pourtant... dès le lancement (Dec 08) des industriels ont proposé des systèmes spécifiquement pour ce portail. Systèmes efficaces et simples comme l'excellent exemple de BCB : http://medicaments.resip.fr/
Rédigé par : Hervé | 28/05/2009 à 08:29