Il est possible pour l'utilisateur de
cette application de devenir un « Disease detective » et d'envoyer
une photo et l'endroit où on a cru déceler une épidémie. Il y aurait un Dr House
qui s'ignore dans chaque possesseur d'Iphone ?
Gràce à l'arrêt de la Cour d'Appel de
Paris ayant cassé le monopole en France, Apple est avec l'Iphone
à la deuxième place en valeur et à la cinquième en volume du classement des
fabricants de mobiles en France. Il est donc possible au vu de
l'omniprésence du sujet dans les medias que cette application connaisse un
« franc » succès.
Cette grippe représente une formidable opportunité pour tester des nouveaux systèmes d'alertes et de sentinelles et il serait peut-être plus pertinent d'avoir une quantification des actes de prescription si cela était disponible publiquement. On pourrait imaginer de croiser l'information de la vaccination des iphonautes avec l'évolution de la grippe A en France et d'étudier ainsi l'impact de la vaccination sur le ralentissement de la progression de cette grippe le cas échéant.
Dr Mohamed SELAMNIA
Il y a énormément à faire pour prolonger la comparaison qui est faite depuis des décennie entre épidémie et adoption technologique. L'exemple que j'ai trouvé le plus prometteur (en même temps que potentiellement de plus mauvais goût et en l'occurrence mal réalisée), c'est une application Facebook proposé par Durex pour mesurer à quel point nos relations sexuelles nous exposent à des tiers potentiellement contaminés.
Pour l'instant, l'iPhone est quand même plus utile pour rappeler aux gens de surveiller leur ligne, se laver les mains et de faire des exercices cérébraux — autant d'activité éminemment sociales.
Rédigé par : Bertil Hatt | 05/10/2009 à 23:38