Nous l'avons vu: en France, 70 % de la population sont internautes. Il faut donc partir du principe que, même si un individu n'est pas "connecté", quelqu'un de son entourage peut l'être ou peut se rendre dans une bibliothèque publique pour s'en servir. L'usage du Net par les consommateurs est très diversifié, mais un point central demeure : le désir du patient de communiquer avec son médecin, première source de confiance, au sujet des résultats des recherches effectuées par Internet.
Plusieurs idées en découlent :
1. Le médecin n'a-t-il pas grand intérêt à anticiper sur la façon dont lui et son patient vont communiquer, et collaborer et aborder franchement à cette occasion l'Internet.2. Puisque le patient veut visiter des sites, pourquoi le médecin ne créerait-il pas sa propre liste de pages utiles. Un nouvel outil fourni par HON lui permet de le faire encore plus aisément : http://www.hon.ch/PartageEtSelection/
3. Le médecin ne gagne-t-il pas à participer à faire connaître la certification du HONCode auprès de ses patients ?
4. Le médecin, ne peut-il éditer son propre site ou blog sur des plateformes gratuites ou quasiment, comme des miliers l'ont déjà fait.
5. Le médecin ne peut-il recommander des sites où le consommateur crée un dossier santé pour le protéger en cas d'urgence.
6. Nous en parlerons dans un autre article : le médecin a aussi désormais intérêt à connaître les haut-lieux des médias sociax, comme Facebook, voire Twitter et à surveiller son empreinte numérique sur la Toile. Nous en parlerons dans un billet à part entière.
Denise
Action/réaction = presque du Livechat ;-)
Maintenant,j'attends le prochain billet pour en savoir plus. Merci à toi
Rédigé par : Kiwfranc | 21/05/2010 à 22:05
Je réagissais à l'idée que les patients allaient mieux par le passé que maintenant...en donnant des exemples de maladies qui faisaient souffrir voire qui raccourcissaient l'espérance de vie. Le progrès réside dans le progrès de la médecine.
(Ils allaient mieux peut-être ;-) mais ils mourraient plus tôt)
Rédigé par : Denise Silber | 21/05/2010 à 21:52
"Comment allaient les patients alors ? (Les hypertendus et cardiaques d'il y a une génération ou deux, pas trop bien; les coxarthroses avancées non plus; l'ulcère n'en parlons pas)"
Pas entièrement d'accord avec toi, il y a certainement, beaucoup plus d'hypertendus, d'ulcère d'estomac... de nos jours avec notre monde moderne et qui sont encore là aujourd'hui. Mais oui grâce aux NTIC, ils peuvent trouver des informations plus rapidement sur le Net (bien que les remêdes de grand-mère soient encore répandus.
Certes, il est important de se tenir au courant des nouvelles techniques pour améliorer le suivi des patients mais je ne suis pas certaine que le fait d'être sur Twitter, Facebook... puisse entrainer une meilleure qualité du suivi du patient! Ou alors, je n'ai pas saisi le sens de ton article, peut-être bien.
Je sens que je vais parler du temps d'Hippocrate !
Rédigé par : Kiwfranc | 21/05/2010 à 21:42
Nous pouvions être mieux écoutés c'est certain, lorsque le nombre de consultations par jour était moindre en moyenne et peut-être aussi, lorsque la médecine était plus "contemplative" puisqu'il y avait moins de possibilités d'action.
Comment allaient les patients alors ? (Les hypertendus et cardiaques d'il y a une génération ou deux, pas trop bien; les coxarthroses avancées non plus; l'ulcère n'en parlons pas)
Mais, je suis d'accord qu'il faut remettre le tout dans le contexte de la médecine générale d'aujourd'hui -- un métier moins satisfaisant que par le passé, c'est sûr.
De là à dire que le médecin peut, sans souci, se tenir à distance de l'évolution culturelle / sociétale de ses patients, je suis moins certaine.
Rédigé par : Denise Silber | 21/05/2010 à 20:35