Voici la première phrase de l'article dans le Quotidien du Médecin publié dans le numéro papier daté du 22 septembre 2011 et en ligne le 20: "Près de trois patients atteints de cancer sur quatre ne cherchent pas d'informations supplémentaires." Nous lisons aussi que "ceux qui ne développent aucun comportement de recherche spécifique représentent la tendance générale" soit 72,6%
C'est le résultat d'une "enquête réalisée par la DREES et l'INSERM recensant l'ensemble des adultes français vivant en France et atteints de cancer... Plus de 4 000 personnes interrogées à deux ans de leur diagnostic."
Et pourtant : la conclusion citée ci-dessus va à contre-courant de notre vécu à tous. Comment se fait-il ? Le questionnaire est-il défaillant ? Peut-être...mais notez surtout que : l'enquête a été réalisée en 2004, année où il y avait moitié moins de Français internautes qu'aujourd'hui, en plein Web 1.0, avant le grand boom des médias sociaux.
Réduisons de moitié le chiffre du "3 sur 4" en "3 sur 8" qui ne chercherait pas d'informations et on sera plus près de la réalité de 2011, et encore.
Quand on nous dit qu'il faut faire attention à ce que l'on lit sur internet, je dis "oui", il faut toujours exercer son esprit critique, quel que soit le canal, et y compris face à des publications de chercheurs. La date de recrutement précède les études scientifiques de façon significative, mais celle-ci, avec son écart de 7 ans, gagne le prix en la matière.
Entièrement d'accord avec vos analyses Mesdames, ces chiffres ne reflètent pas la réalité et nous sommes bien placées pour le savoir ! Merci à Denise de rétablir la vérité!
Rédigé par : Cathcerisey | 23/09/2011 à 17:43
Merci pour avoir rétabli l'ordre des choses, car les pourcentages me paraissaient bien loin de la réalité actuelle.
Rédigé par : Françoise Soros | 22/09/2011 à 11:56