Nous l'avons vu: en France, 70 % de la population sont internautes. Il faut donc partir du principe que, même si un individu n'est pas "connecté", quelqu'un de son entourage peut l'être ou peut se rendre dans une bibliothèque publique pour s'en servir. L'usage du Net par les consommateurs est très diversifié, mais un point central demeure : le désir du patient de communiquer avec son médecin, première source de confiance, au sujet des résultats des recherches effectuées par Internet.
Plusieurs idées en découlent :
1. Le médecin n'a-t-il pas grand intérêt à anticiper sur la façon dont lui et son patient vont communiquer, et collaborer et aborder franchement à cette occasion l'Internet.
2. Puisque le patient veut visiter des sites, pourquoi le médecin ne créerait-il pas sa propre liste de pages utiles. Un nouvel outil fourni par HON lui permet de le faire encore plus aisément : http://www.hon.ch/PartageEtSelection/
3. Le médecin ne gagne-t-il pas à participer à faire connaître la certification du HONCode auprès de ses patients ?
4. Le médecin, ne peut-il éditer son propre site ou blog sur des plateformes gratuites ou quasiment, comme des miliers l'ont déjà fait.
5. Le médecin ne peut-il recommander des sites où le consommateur crée un dossier santé pour le protéger en cas d'urgence.
6. Nous en parlerons dans un autre article : le médecin a aussi désormais intérêt à connaître les haut-lieux des médias sociax, comme Facebook, voire Twitter et à surveiller son empreinte numérique sur la Toile. Nous en parlerons dans un billet à part entière.
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