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177 articles classés dans "Dossier médical électronique (& personnel)"

e-santé, relation médecin patient, santé mobile...Doctors 2.0

Oui, ce sont des questions devenues classiques, mais apparémment, on ne s'en lasse pas !  Oui c'est long 16 minutes mais, si  les longues soirées de l'automne sont là, vous avez peut-être un peu plus de temps....Pour savoir ce que je pense des sujets énoncés dans le titre, cliquez sur la flèche...

 

Et félicitons Guillaume Marchand qui a réalisé l'interview. Guillaume est co-fondateur d'une toute nouvelle société DMD Santé, qui s'est fixée une mission décrite ici et qui tourne autour de la fiabilité. La fiabilité est un vaste sujet. Le site est à peine ouvert. Nous allons regarder cela avec intérêt au fur et à mesure de son développement...La fiabilité pour moi  se situe dans l'intelligence collective...Comment vont-ils l'intégrer...? That is the question.

 

Silber's Blog cherche des usagers du DMP

DMP on en parle depuis longtemps. Silber's Blog recherche des usagers pour connaître leur expérience et avis. Si vous avez envie de donner votre avis à ce sujet, celui ou celle qui a un DMP et qui a vu son contenu est invité à écrire à " contact @basilstrategies.com (sans espaces) " ...Anonymat garanti selon votre préférence...dans le cadre d'un rapport que nous publierons. Merci d'avance. Employés et correspondants de l'Asip Santé sont invités à abstenir. ;-)

Journée Ethique & Tic du Cnom, décryptée à travers ses Tweets #etic2012

Capture d’écran 2012-11-15 à 00.31.40Le 14 novembre, 2012 à Paris, le Cnom a tenu sa journée consacrée à la réflexion sur l'éthique dans le domaine de l'usage de l'internet santé. Saluons le travail de Jacques Lucas ainsi que de ses collègues Jacqueline Rossant, Irène Kahn, Bernard Le Douarin.

Quels ont été les sujets abordés ? Les thèmes  que le Cnom se doit d'aborder en France : l'impact d'Internet sur la relation médecin-patient, l'activité des professionnels de santé sur le web, la confiance dans le numérique en santé...

Vous pouvez lire le programme ici.

J'ai eu la chance d'intervenir en introduction de la première table ronde, intervention enregistrée par vidéo compte tenu d'un déplacement à l'étranger, déplacement qui ne m'a pas empêché de participer par Twitter le matin.  J'espère pouvoir partager avec vous très prochainement cette vidéo qui retrace l'histoire de la Santé 2.0 en France et en attendant, voici un premier commentaire de la réunion, notamment à partir des nombreux tweets.

Etait-ce un succès cette journée ? Je dirais franchement "Oui" ... mais, c'est un commentaire qui appelle à bien plus de précisions, d'où ce billet...

Que veut dire "réussir une réunion professionnelle" ?  La participation dans la salle ? Le débat ? Les résultats par la suite ? C'est beaucoup demander à une réunion que de modifier le paysage de la France sanitaire. En revanche,  le concept de "la participation" évolue, car depuis  le Web 2.0, un nouveau critère est entré en jeu : l'activité sur Twitter, notamment la communication entre la salle et des personnes qui participent à distance.  Désormais, les réunions IRL (in real life) permettent l'échange en temps réel avec toutes les personnes qui,  au courant du hashtag ou mot clé de la réunion, le recherchent en temps réel sur Twitter. Qui plus est, cet échange peut se poursuivre après sur #ETIC2012.

Retenons grâce au "transcript" de la réunion (transmis par @kiwfranc) que l'activité sur Twitter fut abondante : 988 Tweets, 1,345,068 impressions, 102,495 followers. Je suis à la 3e place sur Twitter (@health20paris).

 

Quels thèmes ont suscité le plus d'échanges sur Twitter et donc ont touché le plus de personnes ?  De nombreux sujets ont provoqué une confrontation de points de vue...

Les thèmes numérotés dessous ont été parmi les plus débattus. Vous me pardonnerez, si je les présente de façon synthétique, raccourcie...et avec le clin d'oeil...Après tant d'années de débat sur le droit des patients d'accéder à l'information et d'en parler avec leur médecin, et de l'envie d'avancer... le clin d'oeil me vient tout naturellement.

1)  Que les professionnels accomplissent une réelle écoute des patients ne va pas de soi; ni la formation ni l'organisation de la consultation ne favorisent cette écoute.

2) Le patient, lui, plutôt fin psychologue, n'évoque pas (n'ose pas) avec le médecin les informations recueillies sans son accord (comprendre "par internet")...et la qualité de la communication est donc compromise.

3)  la certification actuelle des sites web  ne va pas : elle ne satisfait pas la volonté des "sachants", d'éliminer l'accès libre aux autres à l'omniprésent "n'importe quoi"  sur internet. Elle ne résout pas non plus le problème des conflits d'intérêt.

4) C'est à l'état de définir l'information "sûre". L'Etat ne doit pas jouer le rôle de censeur...Hmmm

5) le DMP manque de crédibilité (et cela ne date pas d'aujourd'hui)-  "dossier mal parti" pour certains Tweetos...Mais en fait, ne nous trompons pas de sujet. C'était l'autre réunion (parlementaire) qui se déroulait le même jour où l'on traitait le DMP..Heuh...?

6) le DP (dossier pharmaceutique), cela va très bien. Il y en a de plus en plus et c'est un outil de collaboration professionnelle qui sauve des vies, mais sans permettre un accès patients et encore moins la contribution par les patients, à l'heure actuelle.

7) Il est fortement recommandé aux médecins d'établir leur présence sur le web. L'anonymat des médecins en ligne pose problème (pour tous sauf celui qui est anonyme). L'identification des médecins en ligne pose problème. ;-)

8) Les médecins pigeons nés sur Facebook montrent que les médecins français savent aller nombreux sur les médias sociaux. Attention, ils ne sont pas du tout nombreux, si celui qui évalue leur nombre n'est pas en faveur du mouvement "médecins pigeons".

9) Doctissimo continue d'être le poids lourds de l'internet santé en France (et cela ne date pas de hier)

10) Et sans oublier celui-ci: il est toujours aussi difficile de tirer des enseignements des exemples étrangers car la France est différente, voire sans moyens, au choix.

Okay, je reprends sans le clin d'oeil. Ce que je retiens de cette réunion est le dévouement de Jacques Lucas et collègues à nous réunir nombreux IRL et virtuellement et l'intérêt de tous, aussi bien professionnellement qu'en tant que citoyens de participer aux débats.

C'est l'expression en quelque sorte de l'ENGAGEMENT de chacun envers l'internet santé.  L'existence et l'importance de ces outils du numérique ne sont plus niées. Nombreux sont ceux qui aimeraient que cela avance...Et comment ? On avancera sûrement en marchant, voire au galop si l'on peut ré-envisager le système de soins, mais bon, ce sera pour un autre jour. Merci encore à Jacques Lucas et à bientôt !

 

 

 

 

Interview Denise Silber: les médecins français et le web ?

Je publie ce jour une interview de moi-même concernant l'intérêt des médecins français pour le web et les perspectives de l'e-santé.  Les questions ont été proposées par Guillaume Marchand, interne en psychiatrie, qui a, de son côté rédigé quelques synthèses de sessions après la conférence Doctors 2.0 & You.

GM Comment qualifier l'investissement de l'espace web par les médecins? Et plus largement de l'espace numérique ? Pourquoi selon vous ?

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L'e-Santé en Angleterre : de l'essor déjà au déclin ? Gardons notre calme !

Vous êtes nombreux à avoir pris connaissance en mars 2012, des résultats positifs de l'étude de la télémédecine en Angleterre, étude dite "Whole Systems Demonstrator" présentée comme  la plus importante à date et réalisée très sérieusement par l'état brittanique.

Ces derniers jours, les nouvelles de l'e-santé en Angleterre sont toutes autres.  Cela ne nous surprend pas tout à fait, puisque cela fait 15 ans que les grands pays peinent à introduire l'e-santé -- au sens du dossier médical connecté à grande échelle, tout en annonçant que c'est imminent. N'oublions pas non plus les efforts des pionniers de la télémédecine, depuis plus de 40 ans.  Pendant ce temps-là, des succès il y en a eu, mais dans des systèmes à taille plus restreinte.

Quelles sont les nouvelles ?

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Votre médecin a-t-il un smartphone ? #health20fr #doctors20

Si vous lisez mon blog, il y a de fortes chances que vous avez un smartphone et que votre médecin en possède un aussi. S'en servira-t-il pour échanger des SMS avec vous, pour chercher une information sur Internet ? Voici quelques-unes de questions que le Vidal et le Conseil national de l'ordre des médecins  ont voulu étudier en s'associant à l'occasion de la création d'un baromètre de l'usage des smartphones par les médecins.

Nous y apprenons que 53% des médecins disposent d’applications médicales dont 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses. Cette recherche d'informations web concernant le médicament est une réalité mondiale. D'autre part, 9 médecins sur 10 en France, propriétaire d'un smartphone s'en servent pour surfer sur Internet.

Quelques précautions non pas oratoires, mais textuelles :

En lisant le communiqué publié par le Vidal, on s'aperçoit rapidement du fait que l'on ne connaît pas le dénominateur : 2131 médecins équipés de smartphone ont répondu au sondage, mais on ne connaît pas le pourcentage que cela représente par rapport à la totalité des médecins français. D'autre part, il est noté qu'il n'y a aucune différence d'usage de ces téléphones entre médecin généraliste et spécialiste, ni entre hommes et femmes. Cela est sûrement fonction de la nature des questions posées, car la quasi totalité d'études réalisées en France montre une différence de pratiques entre spécialiste et généraliste, et souvent entre hommes et femmes. Et enfin, si vous ne revenez pas vers ce lien, vous ne trouverez pas le communiqué sur le site du Cnom. Sachez aussi que, pour déposer un commentaire, vous êtes les bienvenus sur Silber's Blog.

Voulez-vous lire le communiqué de presse ? Cliquez s'il vous plaît !

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Dossier "Consultation en ligne, combien cela coûte-t-il ?" Focus sur le métier de réponse à distance aux questions médicales

L'e-santé avance en France indéniablement malgré les résistances que nous connaissons tous. L'une des démonstrations de cette avancée est la possibilité, Capture d’écran 2012-01-25 à 00.00.44 impensable il n'y a pas si longtemps, pour un internaute d'obtenir la réponse à une question médicale, de la part d'un médecin qu'il n'a jamais rencontré et qu'il ne verra jamais, sans pour autant participer à un des nombreux projets pilotes de télémédecine, qui par définition, ne sont pas encore proposés à tout le monde.

C'était impensable pour plusieurs raisons : l'idée de faciliter l'obtention d'un second avis par le patient était difficilement acceptable à grande échelle par le corps médical, l'idée que la relation à distance allait "deshumaniser la médecine," l'idée que le médecin allait subir un risque important de passer à côté d'un point important, en l'absence d'un examen clinique...Ces trois points évoluant, l'offre commence à s'étendre.

Qui propose alors ces services de réponses à questions médicales à distance ? Nous vous proposons un voyage rapide au pays de la consultation à distance.

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#Télécardiologie : la prochaine avancée, viendra-t-elle du iPad 2 #health20fr #doctors20

Boca Raton Hôpital en Floride, numéro 1 en cardiologie et stroke dans l'Etat selon Healthgrades a annoncé par voie de presse cette semaine les travaux d Dr Kloostermann, Chef de Service en cardiologie et électrophysiologie, démontrant la possibilité de reprogrammer un défibrillateur ou stimulateur cardiaque à distance, grâce à un iPad 2 utilisé par le médecin et un suivi par ordinateur portable par une infirmière. Voici à quoi cela va ressembler. L'ipad est à gauche, l'instruction passe par wifi, est réceptionné par l'ordinateur de l'opératrice, posé sur une table roulante.

Capture d’écran 2011-12-10 à 01.22.16L'opératrice ou infirmière opère la modification. Le médecin peut même donner cette instruction d'un avion (où le wifi est autorisé !)

La situation a bien évolué depuis l'époque où il fallait un rendez-vous de contact avec le médecin dans son bureau seulement, pour modifier ces coordonnées.

Le bottom line est cette citation du DR Kloostermann : le modèle qui a été testé aux urgences et on OR, permet au médecin spécialiste d'accéder à tout moment à l'information dans l'appareil (défibrillateur ou stimulateur) et de le reprogrammer indépendamment du lieu et de l'heure.

Faudra-t-il bientôt une suite à notre Livre Blanc de la Télécardiologie, consacrée, entre autres aux iPad et autres dispositifs mobiles dans le cadre de la cardiologie?

 

Le Vol d'identité médicale, l'un des vols les plus lucratifs aux Etats-Unis et les nouvelles du Canada aussi !

La sécurité des données médicales informatisées est prise très au sérieux en France, mais aucun système n'échappe à l'erreur voire à la faiblesse humaine -- du papier non fermé à clé, à l'ordinateur oublié dans un train, aux conversations ouvertes de professionnels dans un ascenseur d'hôpital, à une volontaine malsaine de se pencher sur les données médicales d'autrui. Le terme qui convient est le "privacy" ou "data breach", cf brèche de confidentialité. Un système sécurisé peut détecter des incidents atypiques et les signaler. Encore mieux, il peut identifier celui qui est indûment passé par là.

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Interview du Dr Jacques Lucas, à la croisée de la médecine et des TIC

 

PhotolucasVous êtes nombreux à connaître le Docteur Lucas à travers ses interventions et écrits, voire par le tweet-up #health20fr #hcsmeufr ou  la conférence Doctors 2.0 & Vous #doctors20 

Vous lirez prochainement son nouveau Livre Blanc et  le reverrez  à Doctors 2.0 & Vous, mais nous avions envie de connaître ses réponses à encore quelques questions que vous découvrirez ci-dessous.

DS: En quoi consiste votre activité médicale et votre activité au Cnom

JL: J’ai actuellement un double vie ! Mon activité de cardiologue libéral dans un cabinet de groupe et mon activité au Conseil national de l’Ordre. Ces deux activités sont très chargées. Je les mène de front grâce à une organisation assez minutée. D’une manière générale, quand je suis au Cabinet je ne me préoccupe que des patients et quand je suis au CNOM, que des activités ordinales. Le travail en cabinet de groupe permet cela puisqu’en cas d’urgence – et la cardiologie est une discipline qui en comporte beaucoup – mes associés sont présents. Cela fonctionne bien.

DS: Comment avez-vous choisi le métier médical ?

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Voulez-vous accoucher à la Clinique de la Muette ? Nous avons Googlé pour vous.

IMG_2547 Depuis vendredi le 7 octobre, les journalistes campent au coin de la rue Nicolo et la rue Desbordes-Valmores dans le seizième arrondissement de Paris, tout à côté de la Clinique de la Muette ; le trottoir est barré et les voitures circulent difficilement. D'autres que moi vous diront exactement pourquoi.

Je me bornerai à relever la question que beaucoup de futures mamans parisiennes vont se poser dans les semaines à venir, lorsque les nouvelles circuleront davantage -- "et pourquoi moi je n'accoucherai pas dans  cette clinique ?" Auront-elles raison de songer à y aller? 

Notons que même le Président Clinton, lors de ses premiers troubles cardiaques n'avait pas choisi le meilleur service hospitalier à New York.  Alors, nous, comment pouvons-nous faire ?  Comment choisir où accoucher ? Aujourd'hui, de nombreuses futures mères surfent sur Google au sujet de la grossesse.  Googlons donc et découvrons progressivement les informations disponibles au sujet de la Clinique de la Muette.

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Obama proclame "la semaine des TIC pour la Santé" du 11 au 17 sept 2011

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Occupé par quelques autres menues tâches, le Président Obama a néanmoins trouvé le temps de promouvoir l'informatique pour la Santé auprès des Américains.

"Je proclame du 11 au 17 septembre, 2011, la semaine des technologies de l'information pour la Santé. J'engage tous les Américains à apprendre davantage concernant les avantages de l'informatique pour la santé, en visitant www.healthit.gov -- de prendre des actions qui vont augmenter l'adoption efficace de l'IT pour la santé, et d'utiliser l'information ainsi obtenue pour améliorer la qualité, la sécurité, le cout-efficacité de la Santé aux Etats-Unis

.... Barack Obama

 

Déclarer la semaine nationale de la Santé IT, cela ne coûte pas cher. Et le modèle de la proclamation est déjà traduite. Il ne manque plus qu'à changer le logo.

 

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Doctors 2.0 & You : Nos citations bien aimées (4 minutes) #doctors20

Yale Med School a fourni le iPad2 à tous ses étudiants: est-ce trop cher pour la France ?

Capture d’écran 2011-08-31 à 21.14.29 Yale Medical School venant de faire sa rentrée, ils ont annoncé la grande nouvelle : L'école vient de fournir un iPad2 avec clavier sans fil, à chacun de ses 520 étudiants de la 1ere à la 4ième (et dernière) année des études de médecine. Les étudiants des deux premières années trouvent toutes les applications et contenus déjà chargés sur leur iPad : PLUS AUCUNE DISTRIBUTION DE DOCUMENTS PAPIER.

Quant aux étudiants de 3ième et 4ième année, ils auront à télécharger les matières selon les options qu'ils ont choisies. (Nous ne les plaignons pas). Ces derniers pourront également accéder de leur iPad aux dossiers des patients pour lesquels ils auront des responsabilités médicales. 

De plus, les étudiants auront des applications qui leur permettront de surligner et annoter les contenus. Toutes les mises à jour des matières seront faites à distance par les départements concernés.

D'où vient cette idée ? L'école avait observé depuis un certain temps que la documentation distribuée était  coûteuse, pas toujours utilisée,  pas assez pédagogique et pas très écologique et qu'il fallait passer à autre chose.

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Les Start-ups e-Santé bénéficient de seulement 3% du Venture Capital aux Etats-Unis

En matière de start-ups, qui ne connaît pas la Silicon Valley en Californie, LA référence du secteur du capital risque (Venture Capital) et encore plus lorsqu'il s'agit d'entreprises Internet ? En 2011, 17 ans après le début du Web, quelles leçons  peut on tirer des Etats-Unis concernant l'approche des Ventures Capitalistes envers les start-ups e-Santé ? 

Une statistique de l'étude Rock Health ne peut que vous marquer : la Santé ne bénéficie en 2011 que de 3%  du venture capital aux Etats-Unis.  Pourquoi ? Serait-ce parce que tout le monde cherche l'application qui sera transformatrice du système, et que ce système est formidablement difficile à transformer, notamment par une entreprise. Serait-ce parce que les modèles économiques ne sont pas évidents ? Est-ce contextuel ou un problème de fond ?

Capture d’écran 2011-08-28 à 22.48.38 Nous voyons à gauche les investissements de Venture Capital les plus importants en 2011 dans l'e-santé aux Etats-Unis. EGHC, Ability, Practice Fusion sont dans l'informatique médicale gérée par les établissements, les médecins, les payeurs...Même s'ils offrent des services aux patients, c'est essentiellement du B2B. Lumosity vise l'abonnement par le consommateur, en l'occurrence, celui (notamment les 50 ans et plus) qui veut faire des exercices de mémoire, un créneau important mais qui n'est pas en soi transformateur du système de santé. Essayons de comprendre...

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La France du numérique : peut faire mieux, doit faire mieux, va faire mieux ?

Dans cette période pré-Bac, nous nous intéressons à l'élève France en matière de performance numérique.  Il s'avère que la France est un élève à haut potentiel avec beaucoup d'atouts, mais aussi des handicaps qui font qu'elle tombe de la cinquième économie mondiale, à la neuvième place en nombre d'internautes (tableau à gauche dessous) à la vingtième place dans le classement des compétences numériques (tableau à droite), réalisé par The Economist et IBM.

Capture d’écran 2011-05-25 à 23.16.37 Capture d’écran 2011-05-25 à 22.56.37

 

 

 

 

 

 

 

 

La réunion du eG8 à Paris a été aussi l'occasion pour l'Institut Montaigne de publier une note consacrée à la situation de la France dans le domaine du numérique et comment ce rang pourrait s'améliorer. La note relève à juste titre que la France ne manque pas de cerveaux pour créer des activités numériques...le seul hic est que ces cerveaux n'arrivent pas très souvent à créer de grandes entreprises numériques en France et partent pour certains aux Etats-Unis où les conditions de l'entrepreneuriat, de l'embauche, et de l'écosystème du numérique sont plus favorables.

Je confirme effectivement que si la Silicon Valley est souvent citée, on peut aussi évoquer de nombreuses autres régions américaines, sans oublier pour autant Londres et Dublin qui commencent à attirer les sièges européens des géants américains, tel Google, Twitter,.... En tous cas, la fréquence du succès d'un DailyMotion ou d'un Netvibes, entreprises françaises qui réussissent à grande échelle dans le numérique est trop rare.

Est-ce que  l'amélioration de la position de la France dans le numérique peut venir d'incitations de l'Etat ? L'Etat peut contribuer, par exemple, moyennant des actions comme celle du Grand Emprunt ou l'octroi de plus d'ordinateurs dans les écoles, mais cela ne suffit pas. Les Nouvelles Technologies n'ont pas seulement besoin de matheux. Elles ont besoin d'une culture d'innovation, de flexibilité et de soutien à part entière de l'internet.

Lorsque 17 ans après l'introduction du web, on assène haut et fort en France, par exemple dans le secteur de la Santé, les mêmes critiques que lors des premiers jours : "les nouvelles technologies sont deshumanisantes," "il faudrait une information officielle dans la santé," "l'internet fait perdre du temps au médecin, lors de la consultation,"...cela ne fait pas avancer la position de la France. Quand en plus, on recommande de renforcer le rôle des institutions publiques dans les nouvelles technologies, on n'augmente ni l'agilité de l'initiative, ni la qualité pour l'internaute de santé, à en juger du faible trafic sur les sites officiels actuels.

Quant à la télémédecine, où là aussi, il ne manque pas de pionniers français, (citons le travail du Professeur Lareng, ou plus récemment, celui de Jacques Marescaux). Mais l'organisation du système de santé ne favorise pas encore le développement de la télémédecine — car télémédecine sans dossier patient informatisé préalable est problématique. Et le dossier patient informatisé n'est même pas chose courante chez les médecins en cabinet individuel aux États-Unis dans l'état le plus avancé, la Californie, comme ce tableau l'indique. Pourquoi ? Le fait d'être en cabinet individuel rend la chose difficileCalifornia EHR.  Seuls les systèmes intégrés où l'ensemble des médecins sont équipés par un même organisateur bénéficient d'une informatisation à large échelle. Nous en avons largement parlé dans ce blog. Nous l'avons vu en 2010 lors de la conférence Santé 2.0, avec l'exemple du Danemark, précédemment avec les Veterans, et en 2011, à la conférence Doctors 2.0 & Vous, nous le reverrons avec le représentant d'un système de soins israelien, Clalit, où l'e-santé, les communautés de patients en ligne, la télémédecine sont toutes opérationnelles.

L'objectif du congrès Doctors 2.0 & Vous est stratégique. Nous avons voulu amener en France des personnalités du monde de l'e-santé d'une douzaine de pays, afin de relancer le débat sur le rôle du médecin dans la diffusion des nouvelles technologies pour le mieux-être du patient...car nous avons beau dire que le patient est au centre, si le "pilote" médecin n'est pas présent  à un moment donné, la mise en oeuvre est compromise.

Je terminerai ce billet avec la question du jour. Quelle sera la part du iPad et des applications mobiles dans la Santé en France, au niveau du système de soins ? Il existe déjà près de huit mille applications santé dont 30% environ pour les professionnels. L'innovation passe maintenant par là.  La France prendra-t-elle le virage assez vite ?  

Votre prochaine consultation ?

 

Vous appelez le  numéro unique national,  où vous pouvez exposer votre problème à quelqu'un qui est dédié à ce type d'entretien et qui vous fournira un pré-diagnostic.
Conscient de l'importance de votre problème, il vous propose un rendez-vous  le jour même dans l'établissement de votre ville, avec confirmation par email pendant l'entretien.
En arrivant à l'établissement, une première personne dotée d'un iPad vous réceptionne immédiatement, coche votre rendez-vous dans le planning, et signale votre présence à l'équipe qui va s'occuper de vous.
Vous êtes pris à l'heure, enfin, à 10 minutes près, alors que vous n'êtes pas tout seul à venir avec votre problème.
L'expert qui vous reçoit confirme le diagnostic porté précédemment par téléphone, enregistre son travail dans un iPhone, part vous apporter le dispositif qu'il vous faut. Vous le testez. Cela marche.
Pendant le temps de son absence, vous pouviez surfer, grâce au Wifi de grande qualité sur place.
Vous constatez que les faits et résultats ont été enregistrés en ligne;  l'expert vous remet un numéro de dossier auquel vous pourrez accéder par la suite.
Vous gardez un excellent souvenir de lui ainsi que de toute l'équipe et ne craignez plus ce type d'incident.
Non, ce ne fut pas un rendez-vous médical, mais le processus de remplacement de mon iPhone, tombé en panne hier soir et remplacé ce jour.
Bravo à Apple et Apple Store pour leur propre intégration de l'informatique. 

 

"The Case for eHealth", 8 ans plus tard

Capture d’écran 2011-04-02 à 14.27.01 Case for eHealth est une publication que j'ai eu la chance de rédiger à la demande de l'unité de la Commission européenne (Ilias Iakovidis, Petra Wilson) chargée de l'e-santé en 2003. Ce document, basé sur une documentation scientifique déjà abondante à l'époque, est cité dans des références publiées dans beaucoup de langues, même s'il n'y a pas eu de traduction. Pourquoi en parler maintenant ? Ce travail avait permis de confirmer l'intérêt des divers volets de l'e-santé : diagnostic aidé par ordinateur, la prescription électronique, le dossier médical électronique,  les communautés en ligne, la télésanté, etc etc. Voir la liste ci-dessous. 

Vous pouvez  télécharger the Case for eHealth ici : Téléchargement Case_for_eHealth03.

 

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Cancer 2.0 : le patient atteint du cancer est "engagé" #health20fr #cancer

Selon la nouvelle synthèse de Susannah Fox (Pew Foundation) portant sur les patients atteints du cancer voire de maladies chroniques en général, les études confirment les points suivants. 

1) Les patients atteints de cancer sont plus "engagés" dans leur propre santé, et entreprennent davantage les comportements et l'hygiène de vie recommandés. 2) Ils restent très attachés aux moyens traditionnels d'aide: 93% posent leur question à un Prof de santé, 60% à un proche, 44% utilisent internet, et spécificité américaine, 38% demandent à leur assureur. Les adultes américains non malades utilisent l'internet plus, et ce de façon significative, que les personnes malades. 
Dans les proportions les résultats sont les mêmes en France, même si les chiffres varient. C'est humain. C'est surtout le professionnel de santé !  Mais l'intérêt est qu'il ait en face de lui une personne engagée, active, informée. 

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Cancer et inégalités territoriales : quel rôle pour les TIC #cancer #health20fr

Capture d’écran 2010-12-14 à 01.34.53 Les Colloques de Cancer Campus ont choisi comme fil conducteur les inégalités territoriales. J'interviens le 17 Décembre au titre du panel consacré aux TIC.  La question posée : les TIC augmentent-elles les inégalités ou au contraire contribuent-elles à les réduire ? 

Si les inégalités d'ordre général s'appliquent à tous les facteurs qui jouent dans l'espérance de vie (la génétique, la vie au quotidien, et aussi les ressources médicales disponibles), comment voit-on l'apport des TIC ? Sont-elles de nature à creuser l'écart ? Ou au contraire à augmenter la qualité pour tous ? Faudrait-il s'interdire tout moyen, quel qu'il soit qui n'est pas disponible pour tous à parts égales ?

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