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360 articles classés dans "Qualité des soins"

ANSM : création d'un comité de déontologie pour éviter les conflits d'intérêt

L'annonce parue dans le Journal Officiel ce jour faisant état de la création d'un "comité de déontologie" à l'Agence nationale de securité du médicament (qui remplace l'Afssaps) afin de mieux maîtriser la question du conflit d'intérêts, fait émerger quelques questions :

--- Quel rôle est attribué au patient qui va consommer le médicament ?

-- Si c'est nécessaire de créer un comité dans cette institution, ne faudrait-il un dans chaque institution concernée par la santé publique

----  La déontologie c'est l'ensemble des règles et devoirs qui régissent l'exercice d'une profession. Qui assure que ces règles de déontologie seront fondées sur l'éthique ? (définition de l'éthique : conceptions morales qui dictent les actes à quelqu'un)... Et sur quelle éthique ?

Le texte de l'annonce complète suit :

1er juillet 2012 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 36

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

Décision DG no 2012-170 du 24 mai 2012 portant création d’un comité de déontologie à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé

NOR : AFSM1200169S

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A l'honneur de Renaloo en cette journée de réflexion sur le don d'organe #health20fr #doctors20 #rein

Capture d’écran 2012-06-22 à 16.57.09

En cette journée de réflexion concernant le don d'organe, je voudrais exprimer toute mon admiration -- oui, c'est le terme -- pour le travail d'Yvanie Caillé et celui de toute l'équipe de Renaloo qui fait un travail remarquable sur trois plans : a) la mise à disposition d'informations et d'actualité, b) la création d'un lieu d'échange entre patients, aidants et professionnels, et c) par "Les Etats-Généraux du Rein" la mise en oeuvre d'une rencontre sur 18 mois devant générer des propositions qui vont améliorer la vie des patients.Capture d’écran 2012-06-22 à 17.09.24 Ces actions portent sur les maladies rénales, mais le travail de Renaloo est un modèle pour les maladies chroniques.

Combien de personnes en France pensent que l'enjeu s'arrête à la mise à disposition d'information médicale de qualité ? Elle est nécessaire mais ô combien insuffisante. Elle périme, elle manque d'interprétation, de personnalisation, d'échange, de débat, d'appropriation... tout simplement d'avenir.

Lisez l'interview qui suit pour connaître le parcours d'Yvanie à Renaloo et aux Etats Généraux du Rein. Et n'hésitez pas à visiter Renaloo , qui a récemment été relancé.

1/ D.S.  Pouvons-nous commencer par ton parcours médical  

 Y.C. On a découvert ma maladie de Berger, une maladie rénale auto immune, lorsque j’avais 12 ans. J’ai eu durant mon adolescence différents traitements, pour tenter d’en ralentir d’évolution. Mais globalement elle était assez silencieuse et j’ai pu mener une vie relativement normale, suivre mes études, etc.

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Etude de 109 médecins français sur Twitter : 50% de pseudonymes! #doctors20

Capture d’écran 2012-06-04 à 01.36.56Que sait-on des médecins français sur Twitter ? Pas grand'chose ... Mais sachant qu'il existe deux listes Twitter de 100 médecins francophones, crééés par notre ami @meditwitt (Henri Graciès) et que le congrès Doctors 2.0 & Vous (mai 2012) allait être la bonne occasion pour présenter les résultats, il n'y avait plus qu'à faire l'étude, moyennant une grille de critères à relever, conçue à cet effet. C'est ce que nous avons fait. Deux illustrations accompagnent ce poste : le poster traditionnel et l'infographie.

Le poster (cliquez ici) permet de connaître toute la méthodologie et le détail.

Capture d’écran 2012-06-04 à 01.10.20

L'infographie, plus visuelle, est ci-dessous en bleu-vert.

Infogdoc20L'étude nous a permis de constater les éléments suivants :

- L'ensemble de la recherche (réalisé en mars, avril 2012) a été rendu plus difficile de par l'anonymat et l'absence d'éléments identifiants associés, lorsque l'auteur faisait l'effort de ne rien réveler.

- Ainsi un peu plus de la moitié seulement des médecins francophones identifiés semblent travailler en France. (109/200) et  50% de ces médecins français utilisent un pseudonyme.

-Ils tweetent dans environ la moitié des cas sur des sujets non médicaux.

-Chez les médecins français, les hommes et femmes se différencient. :

a) Les hommes ont été depuis plus longtemps sur Twitter et ont plus d'abonnés, même si globalement ce chiffre est faible.

b) 36% des médecins homme et 66% des médecins femme utilisent le pseudonyme. Est-ce le souhait de parler d'autres choses sur Twitter? Le désir de ne pas être identifiés par leur patients ? Est-ce la crainte d'être considérés comme faisant de la publicité ? Ou encore ... ?

c) Les médecins sont  peu nombreux à pouvoir être identifiés sur Facebook (29% des hommes, 19% des femmes) alors que statistiquement ils devraient être plus présents.

 

Note de l'auteure : ne pas oublier que les statistiques des comptes Twitter évolue à tout moment et que celles-ci ont été notées en avril, 2012.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



A la une de l'Express : les communautés de patients en ligne

Capture d’écran 2012-06-02 à 11.35.01Estelle Saget de L'Express allait réaliser un dossier concernant les communautés de patients en ligne, qu'elle souhaitait faire paraître dans l'édition du 23 au 29 mai, 2012, soit le jour de l'ouverture du congrès Doctors 2.0 & You 2012.   L'article a été présenté sur la une juste en dessous du gros plan du nouveau Président de la République.

L'Express s'était donc rapproché de moi pour produire une liste non-exhaustive (!) de communautés qu'il est possible de recommander.  Le professionnalisme de L'Express dans cette collaboration a été exemplaire.

Il a fallu donc définir les critères de cette liste. On se trouvait  évidemment devant un large choix -- et il y a forcément une limitation d'espace dans le journal papier.

Si je prends l'exemple du diabète, dans un poster que nous avons rédigé par ailleurs pour la conférence Doctors 2.0 & You, nous avions identifié 13 communautés...

Toujours est-il que la trentainte de cette liste ci-dessus réunit des qualités multiples (être bien référencée sur Google, échanges actifs, ayant une forme de modération, un certain historique, volume de messages, et membres, identification du responsable, présentation avec un minimum d'agrément, ...).

En outre, nous avons listé des portails de forums et communautés multi-pathologie

Capture d’écran 2012-06-02 à 11.50.16Ceux-ci ont l'avantage de par leur volume de paraître en haut de Google globalement

Et si un aidant ou patient souhaite suivre plusieurs pathologies, il a "tout" sous la main en un lieu.

Quelle est la différence entre un forum et une communauté ? Vaste question...Les forums existent depuis le début du web. Et les réguliers du forum constituent une communauté puisque des habitudes s'installent....Puis avec le Web 2.0 et les médias sociaux, c'est devenu classique de créer son profil, au delà de la simple image (photo ou avatar) et l'internaute membre de la même communauté a la possibilité de suivre le profil dans tout ce qu'il fait chronologiquement, comme sur Facebook. La chronologie du profil est encore plus apparente avec la mise en oeuvre du Timeline de Facebook.

De plus, la même année que Facebook -- et avant même la parution publique de Facebook-- c'est à dire en 2004, PatientsLikeMe a réellement créé le premier Facebook pour patients avec des applications avant l'heure, sous forme d'outils permettant de suivre et de quantifier ses propres observations.  En 2011 en France, un site qui s'en rapproche a vu le jour, Carenity. (Cette année à Doctors 2.0 & You, aussi bien PatientsLikeMe que Carenity et que Renaloo ont participé au panel portant sur les communautés de patients en plénière. VivreSansThyroide a présenté dans des sessions en anglais et en français et produit le poster gagnant.).

Evidemment participer à un forum ou communauté n'est pas pour tout le monde, loin de là, ni pour tout le temps. Les associations de patients ne représentent d'ailleurs que quelques pour cent du nombre de patients réels...quel que soit le pays -- à l'exception des maladies rarissimes où l'activisme est vital.

 

Recommandations Internet aux professionnels de santé : avons-nous assez évolué depuis 2005?

Capture d’écran 2012-05-13 à 13.51.58" Le choix des moyens de communication incombe... plutôt au couple médecin- patient et non pas à l’un des deux."

En 2005, la revue Hépato-Gastro m'avait demandé de poser des recommandations aux professionnels de Santé en France, concernant Internet. 7 ans plus tard et dans la perspective de la conférence Doctors 2.0 & Vous du 23-24 mai, 2012, je reviens dessus.

J'avais effectué une revue de la littérature pour cet article, puisque c'est ainsi que l'on fait et elle révelait que le sujet des 10 premières années du web était "l'échange entre médecin et patient par email".  La situation a évolué certes, mais de façon miniscule, lorsque l'on sait que la majorité des patients internautes n'osent pas évoquer internet avec leur médecin en France. L'important n'est pas d'évoquer internet, bien entendu ; l'important est la qualité de la communication réciproque et l'absence de mention d'internet n'est un problème que dans la mesure où elle révèle des lacunes.

Voici quelques extraits recommandant l'établissement de nouvelles bases de communication. (Le pdf est sous ce billet).

Titre: Hépato-Gastro, vol. 12, n° 1, janvier-février 2005 59 60 Hépato-Gastro, vol. 12, n° 1, janvier-février 2005 Mini-revue D. Silber Bilan de l’impact d’Internet sur la relation médecin- patient : recommandations aux professionnels en France Denise Silber, Basil Strategies

Je posais les craintes des médecins "à l'époque !"

  • les patients vont lire – et croire – des informations de santé fournies par « n’importe qui » ;
  • ils vont attendre de moi que je sois au courant de tout et de n’importe quel article qu’ils auront trouvé ;
  • ils vont m’apporter des piles entières de papiers dont il faudra que je discute avec eux ;
  • ils vont saturer ma boîte à lettres électronique de leurs questions et de leurs requêtes ;
  • cependant, la plupart de mes patients sont incapables de se servir d’un ordinateur.

Et je concluais ainsi :

 D’une façon plus globale, étudier la communication médecin-patient par Internet confirme inévitablement les insuffisances de la communication médecin-patient en général. La décision de la stratégie de communication entre médecin et patient appartient au « couple » et non pas à l’un des deux seuls. Mais ces principes ne font pas partie de la formation médicale actuelle. Étant donné que de telles insuffisances sont susceptibles d’être défavorables à l’évolution de l’état du patient, nous conclurons que si les systèmes de santé investis-saient dans les moyens propres à réduire ce fossé, ils contribueraient à améliorer les résultats médicaux. C’est dans cet esprit que nous vous proposons de prendre connaissance d’un résumé des recommandations (tableau 5) pour le bon usage du courrier électronique entre médecins et patients. Vous saurez sûrement par quels patients commencer.

Le Tableau N°5

  • La communication par courrier électronique avec les patients contribue à éviter des dérangements intempestifs.  
  • Il est recommandé de convenir avec les patients des types de sujets qui pourront être traités par courrier électronique (demande de rendez-vous, demande de renouvellement d’ordonnance) et ceux qui ne devront pas l’être (tout sujet urgent ou tout sujet sensible : l’annonce par le professionnel du diagnostic, etc.). 
  • La décision d’une communication entre médecin et patient par le biais d’Internet ne doit pas venir de la décision unilatérale du médecin. 
  • L’information des patients peut être améliorée par la recommandation par le praticien d’une liste de sites web à consulter

 L'abstract

Quel est l’impact d’Internet sur la relation médecin-patient, dix ans après l’introduction du web ? (publié en 2005)

L’auteure répond à l’aide d’une revue de la littérature médicale internationale récente puis tire ses propres conclusions à l’intention du médecin français. Sont examinés successivement deux volets d’Internet : la recherche d’information médicale sur le web, par le patient, puis l’échange de courriers électroniques entre patient et médecin... L’auteur remarque  que la problématique de la communication médecin-patient est très similaire de part et d’autre de l’Atlantique et explique pourquoi. L’auteur encourage le médecin français à se pencher sur l’apport des moyens électroniques et propose quelques lignes de conduite pour la mise en pratique. Le patient qui cherche de l’information sur le web désire approfondir l’échange avec le médecin concernant les informations qu’il y recueille. Le courrier électronique peut faciliter la gestion du temps : les sujets répétitifs et ou administratifs sont adaptés à une communication électronique et ne doivent pas encombrer le temps important de la consultation, qui doit être consacré au traitement des sujets sensibles.  Mais, le choix des moyens de communication incombe... plutôt au couple médecin- patient et non pas à l’un des deux.

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l'epatient en France : un sujet qui monte #health20fr #doctors20

Capture d’écran 2012-05-07 à 13.36.24A la fin des années 1990, un rapport français volontairement intitulé "lorsque les patients prennent le pouvoir" et dédié à ce que l'on appelait l'internet médical à l'époque, avait eu de l'effet. Je n'aurais pas personnellement utilisé ce titre car le pouvoir n'est pas un jeu de zéro-somme. Le pouvoir de guérir augmente dans son ensemble, lorsque les deux parties patients et professionnels travaillent ensemble en symbiose-- ce qui n'est pas possible lorsque l'une des deux parties avancent à l'aveugle. Mais, le débat n'est pas clos. Et nous avons donc organisé le 3 mai, une conférence de presse consacrée aux ePatients, en prévision de la conférence Doctors 2.0 & Vous des 23 et 24 mai, où plusieurs séances seront consacrées spécifiquement aux témoignages des epatients voire aux epatients et aux Docteurs 2.0.  

Le 3 mai sont intérvenus les participants du panel ePatients : Yvanie Caillé (1), Muriel Londres (représentant Béate Bartès) 2, Catherine Cerisey (3), Denise Silber (4) Giovanna Marsico (6) . Catherine de Rohan Chabot (5) est notre attachée de presse.

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Communiqué

Web 2.0 et réseaux sociaux, les outils d’une collaboration accrue des Acteurs de Santé: Les patients “revendiquent” de se faire entendre.

Paris  - 4 mai, 2012. Dans le cadre de la conférence internationale, Doctors 2.0 TM & Vous, qui se déroulera à Paris les 23 et 24 mai prochains, et dont le fil conducteur est la collaboration accrue des Acteurs de Santé, grâce aux outils Web 2.0 et médias sociaux, plusieurs sessions seront consacrées aux ePatients, à leurs communautés et outils en ligne en Europe et dans le monde. Un panel réunira plusieurs personnalités qui ont émergé dans le paysage santé en France, grâce aux médias sociaux et aux manifestations comme Doctors 2.0TM & Vous, qui revendiquent le “reset” du rôle des patients et des citoyens, dans la perspective de l’instauration d’une véritable démocratie sanitaire dans un pays où les pathologies chroniques concernent déjà 20% de la population et le chiffre évolue constamment.
Cliquez pour la suite.

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Facebook & le don d'organes : nul n'est censé ignorer la loi, M. Zuckerberg

Capture d’écran 2012-05-01 à 23.25.21La France en congés (ou presque) un 1er mai -- le muguet, le discours des candidats, l'apparition du soleil (eh oui !). Nous étions dans notre petit monde presque dominical et vlan, la Californie se réveille 9 heures après nous. Les numéros 1 et 2 de Facebook, Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg, annoncent que FB s'attaque à la pénurie d'organes, en créant la possibilité d'ajouter à son timeline le "status" de donateur d'organe, pour les résidents des Etats-Unis et au Royaume Uni. Idée d'un grand intérêt ou simple action de relations publiques avant l'introduction en Bourse ?

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Les médecins seraient-ils tous identiques ? Où en est l'évaluation ? #doctors20 #health20fr #hcsmeufr

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L'évaluation de tous les professionnels  et en particulier des médecins est un sujet qui ne laisse pas indifférent... les professions. Et pourtant, qui pense que les médecins, avocats, et autres professionels sont tous de qualité identique au sein de leur métier ?

Sûrement pas les patients du Dr Thi Tran, dermatologue, puisqu'il a été voté, le 24 avril 2012, dermatologue de l'année aux Etats-Unis. C'est la caricature, soit ! Car comment un médecin peut-il émerger de toute une profession ? Il est temps de faire un retour* sur le sujet de l'évaluation des professionnels sur Silber's Blog, non seulement à cause du Dr Tran, mais aussi parce que le contexte évolue aux Etats-Unis et en France.

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L'e-Santé en Angleterre : de l'essor déjà au déclin ? Gardons notre calme !

Vous êtes nombreux à avoir pris connaissance en mars 2012, des résultats positifs de l'étude de la télémédecine en Angleterre, étude dite "Whole Systems Demonstrator" présentée comme  la plus importante à date et réalisée très sérieusement par l'état brittanique.

Ces derniers jours, les nouvelles de l'e-santé en Angleterre sont toutes autres.  Cela ne nous surprend pas tout à fait, puisque cela fait 15 ans que les grands pays peinent à introduire l'e-santé -- au sens du dossier médical connecté à grande échelle, tout en annonçant que c'est imminent. N'oublions pas non plus les efforts des pionniers de la télémédecine, depuis plus de 40 ans.  Pendant ce temps-là, des succès il y en a eu, mais dans des systèmes à taille plus restreinte.

Quelles sont les nouvelles ?

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Future jeune mère cherche échographie de complaisance ? Groupon vous la propose au rabais. #grossesse #echographie #health20fr

Capture d’écran 2012-03-22 à 01.35.37Qui ne connaît pas Groupon, la société américaine qui propose des prix intéressants, grâce à des achats groupés ? Et bien, aujourd'hui même, Groupon Paris propose aux femmes enceintes une échographie  en 3D/4D pour 35 euros. Cette échographie est réalisée chez Echo Paris 3D qui nous dit sur son site que cette échographie "n'est absolument pas médicale." Ainsi naît une nouvelle expression  : "l'échographie de complaisance." Et mon problème n'est pas tant que Groupon propose ce service, mais l'existence du service lui-même.

Voici ce qui est dit sur le site du prestataire :
"L'échographie 3D/4D, chez ECHO PARIS 3D, n'est absolument pas médicale. C'est une échographie de complaisance, uniquement pour le plaisir des futurs parents. Ainsi, vous n'avez pas besoin d'ordonnance, et nous ne ferons aucun diagnostic médical, que ce soit sur des mesures, une date présumée d'accouchement... Par contre si vous le souhaitez, nous pouvons déterminer le sexe de bébé si cela est possible."

Pourquoi faire cette échographie qui coûte 80 euros, hors Groupon ?

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Votre médecin a-t-il un smartphone ? #health20fr #doctors20

Si vous lisez mon blog, il y a de fortes chances que vous avez un smartphone et que votre médecin en possède un aussi. S'en servira-t-il pour échanger des SMS avec vous, pour chercher une information sur Internet ? Voici quelques-unes de questions que le Vidal et le Conseil national de l'ordre des médecins  ont voulu étudier en s'associant à l'occasion de la création d'un baromètre de l'usage des smartphones par les médecins.

Nous y apprenons que 53% des médecins disposent d’applications médicales dont 68% concernent les bases de données médicamenteuses et 65% les interactions médicamenteuses. Cette recherche d'informations web concernant le médicament est une réalité mondiale. D'autre part, 9 médecins sur 10 en France, propriétaire d'un smartphone s'en servent pour surfer sur Internet.

Quelques précautions non pas oratoires, mais textuelles :

En lisant le communiqué publié par le Vidal, on s'aperçoit rapidement du fait que l'on ne connaît pas le dénominateur : 2131 médecins équipés de smartphone ont répondu au sondage, mais on ne connaît pas le pourcentage que cela représente par rapport à la totalité des médecins français. D'autre part, il est noté qu'il n'y a aucune différence d'usage de ces téléphones entre médecin généraliste et spécialiste, ni entre hommes et femmes. Cela est sûrement fonction de la nature des questions posées, car la quasi totalité d'études réalisées en France montre une différence de pratiques entre spécialiste et généraliste, et souvent entre hommes et femmes. Et enfin, si vous ne revenez pas vers ce lien, vous ne trouverez pas le communiqué sur le site du Cnom. Sachez aussi que, pour déposer un commentaire, vous êtes les bienvenus sur Silber's Blog.

Voulez-vous lire le communiqué de presse ? Cliquez s'il vous plaît !

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1ere Journée de l'e-santé à l'Ambassade de l'Angleterre à Paris : la télésanté réduit la mortalité

Capture d’écran 2012-03-18 à 23.52.27Le 15 mars 2012, la résidence de l'Ambassadeur de l'Angleterre à Paris a été hôte de la première journée e-santé Franco-Brittanique "Connected Health Challenges" organisée par le UK Trade & Investment Mission. L'objectif de cette journée est de favoriser la rencontre entre deux écosystèmes de l'e-santé, anglais et français et de faire connaître le programme "Three Million Lives". L'UKTI étant partenaire de la conférence Doctors 2.0 & Vous afin de favoriser notre développement respectif, nous étions très heureux de participer. La journée a compris la présentation des actions e-santé de part et d'autre de la Manche  et des rencontres networking entre les entreprises anglaises présentées par l'UKTI et les françaises invitées. Les entreprises anglaises  sont à la recherche de partenaires français susceptibles de les aider à commercialiser leurs produits en France.  

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Le Cnom publie le Livre Blanc portant sur la déontologie et le web, #health20fr #doctors20

Promis lors de la conférence Doctors 2.0 et Vous 2011 à laquelle le Dr Jacques Lucas a participé, et qui se renouvellera les 23 et 24 mai prochains à Paris !

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le Livre Blanc est  paru.   Ecouter les propos du Docteur Lucas à la conférence ( à partir de 11 minutes 39 secondes) .Cliquer ici . 

Le nouveau Livre blanc présente le web santé, les bonnes pratiques, le téléconseil, et la place du courrier électronique (et le téléphone) avant de conclure par ses préconisations, qui sont également disponibles sous forme d'une affiche, dans la version papier.

Les préconisations auprès des médecins français sont : 1) d'embrasser le web santé 2) de contribuer à la production de l'information santé 3) de faire un usage responsable des médias sociaux numériques*  4) de définir le cadre du téléconseil 5) de reconnaître l'acte de conseil téléphonique ou par courriel.

Ce document  traduit une vraie volonté de la part du Cnom de faire progresser l'Internet santé en France. On ne peut qu'encourager cette volonté.

Il faut aussi féliciter le Cnom sur sa communication. En tirant partie de la complémentarité entre les moyens traditionnels de diffusion du document et les médias sociaux, le Cnom a bénéficie de plus de 18 000 occurrences sur Google en quelques jours.

Mais, on doit aussi se poser la question suivante : qu'est-ce qui s'oppose à l'intégration  pleine et à part entière, de l'Internet Santé par les médecins, 18 ans après l'introduction du Web ?

Dans l'éditorial du Livre blanc, deux risques sont mentionnés : "le respect des personnes et de la confidentialité des données personnelles" et puis "la rapidité des échanges...les rumeurs qui "enflamment la toile."

Ces risques existent, mais ce ne sont probablement pas les principaux freins pour les médecins. Et ces freins ne sont pas spécifiques à la France. L'Internet  génère des conflits car il révèle le retard dans l'évolution de l'organisation de l'exercice médical aussi bien en France qu'ailleurs.

Il manque la généralisation de nouveaux métiers d'accompagnement des patients atteints de maladies chroniques pour que tout ne repose pas uniquement sur le rendez-vous médecin.

Il manque de nouveaux modèles économiques  basés sur les profils des patients et leurs besoins et pas sur des séries standardisés. 

Prenons deux exemples : l'émergence des pathologies chroniques, l'émergence de la prévention. Ces évolutions doivent changer la relation entre d'une part le médecin et le patient et d'autre part entre les professions médicales. La personne atteinte d'une pathologie chronique doit suivre un traitement à longueur d'année. Le suivi médical est complexe, avec des examens à faire  et  divers spécialistes à contacter. La prévention nécessite de consulter lorsqu'on va bien...

Or, sur le plan organisationnel et philosophique, nous sommes restés sur le schéma du face-face épisodique entre le médecin et le patient qui a un problème ponctuel, et puis l'envoi d'un courrier postal entre médecin traitant et correspondants.  

Nous sommes également restés sur la notion de la responsabilité individuelle du professionnel par rapport à l'informatisation de son cabinet, alors que l'informatique marche le moins bien et coûte le plus cher, lorsqu'il y a un seul poste de travail à gérer.

D'autre part, qu'il s'agisse d'une consultation en ville ou à l'hôpital, alors que le prolongement de la communication avec le professionnel  peut être très bénéfique pour le patient, le système  économique s'y oppose-- d'où la nécessité des professionnels de savoir écourter l'entretien.

Si le médecin traitant peut craindre être remplacé par Internet, c'est parce que c'est une tâche impossible de devoir tout savoir sur tout, face au patient. Mais, avons-nous appris au médecin à dire "je ne sais pas" ? 

Si le médecin est stressé par le temps qu'il doit prendre pour expliquer certaines choses au patient, c'est parce qu'il n'a effectivement pas souvent le temps dont il a besoin.  

Si le médecin n'a jamais été responsabilisé par rapport aux résultats du traitement, comment l'impliquer dans l'observance du patient...?

Comment, au vu de tout ceci, ne pas comprendre que l'arrivée d'Internet dans la consultation telle qu'elle est restée  pose problème ?

--sans oublier que le burnout, et notamment du médecin généraliste, mais pas seulement, est un phénomène de plus en plus répandu. 

Posons-nous la question de la bonne organisation de la relation médecin-patient et adaptons nos ressources humaines et technologies à cela...Vaste mission, je sais, mais autant s'y intéresser dès à présent. Les médias sociaux, le téléconseil, le courrier électronique, le téléphone y trouveront tout naturellement leur place. (Il existe des études internationales démontrant l'intérêt du courriel électronique et de la prise de rendez-vous en ligne pour la meilleure gestion du système).

En revanche, si l'on cherche un levier à court terme pour motiver le médecin à utiliser Internet davantage, pensons inclure dans la prochaine mise à jour du Livre blanc référence aux dispositifs de type iPad et Smartphone qui sont non seulement utiles pour le médecin directement mais qui lui permettent  en plus de jouer pleinement son rôle de facilitateur de l'information vis à vis du patient. 

Et enfin, si des établissements français désirent intégrer le réseau social de la Mayo Clinique, c'est tout à fait possible. Mais il faut faire la demande. ;-)

L'Hôpital San Juan de Dios et Clalit, qui étaient présents à Doctors 2.0 & Vous 1ère édition y sont.

Le Livre Blanc est téléchargeable ici : Livre blancdeontoweb2012.  

 

 (*le terme "numériques" a dû être ajouté à "médias sociaux" pour éviter la confusion avec "social" au sens français du terme, mais "médias sociaux numériques" est justement peu utilisé dans les médias ...)

 

Un nouveau site santé qui montre involontairement ce qu'il ne faut pas faire #health20fr #hcsmeufr

Un nouveau site ayant comme vocation de collecter des données de patients est l'exemple-même de ce qu'un éditeur santé ne doit pas faire. En l'état, c'est un site qui ne peut inspirer la confiance d'aucun professionnel ou patient. On peut même se demander s'il ne s'agit pas d'un test du type "caméra caché" pour voir qui  acceptera de s'en servir.

De quoi s'agit-t-il ? C'est un site qui indique qu'il est destiné à transmettre à l'Afssaps les déclarations d'effets indésirables rédigées par les patients et par les professionnels, un objectif totalement louable, car les Autorités continuent de proposer un formulaire de déclaration d'effets indésirables, qui est à imprimer et à poster, et le premier défi est déjà de le trouver ce formulaire.

Malheureusement sur ce nouveau site, l'identité de l'éditeur est tout simplement absente. Si l'on veut le contacter, on doit remplir un formulaire sans savoir à qui cela sera adressé. Et même l'identité du propriétaire du nom de domaine, si l'on cherche par le "WhoIs" est présenté comme "Ano Nymous" soit une plaisanterie.

L'idée de proposer un formulaire pour communiquer les effets indésirables est tout à fait dans l'air du temps, mais cher éditeur, respectez s'il vous plaît les règles de base de la communication. Identifiez vous ! Deuxièmement, et tout aussi important : garantissez la sécurisation des données qui passeront par votre site.

L'anonymat doit rester du côté du patient et non pas de celui de l'éditeur !

PS Actualisations :

1- Dans les commentaires, vous découvrirez que l'auteur du site a inclus son nom. (Nous n'avons pas plus d'informations concernant la sécurisation des données -- (dans la période que précède leur destruction)

2- Mme Adenot, Présidente de l'Ordre des pharmaciens, prévoit de créer un site pour pharmaciens et patients, afin de favoriser la pharmacovigilance.


 

 

Les Décrets du développement professionnel continu en France sont datés du 30 décembre 2011, au Journal Officiel

Capture d’écran 2012-01-01 à 19.49.39Attendus depuis 2010 avec la fin des travaux du CNFMC I,  ou bien, depuis  la loi HPST, voire depuis les Ordonnances Juppé de 1996, ou encore depuis toujours puisque les Professions médicales ont toujours revendiqué l'importance de la formation, voilà que 6 décrets portant sur le "développement professionnel continu" sont parus le 30 décembre, 2012, au Journal officiel. Alertés ce jour par un communiqué de l'AFP, tous les amateurs de ce sujet se précipitent pour répandre la nouvelle. Silber's Blog vous fournit déjà quelques extraits de ces textes officiels (concernant les décrets 15, 18, 20) et reviendra prochainement avec son commentaire...

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Data.Gouv.fr : Un portail public dont on peut être fier

Que faut-il savoir de Data.Gouv.fr ?

  • C'est la plateforme française d'ouverture des données publiques," l'équivalent en français du terme "open data." 
  • Ce portail est destiné à rassembler et à mettre à disposition librement l'ensemble des informations publiques de l'Etat, de ses établissements publics administratifs, des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d'une mission de service public.
  • Les données publiques recensées sur data.gouv.fr sont réutilisables librement et gratuitement

A quoi cela sert ? La mise à disposition de données publiques est une pratique qui permet d'encourager le développement d'outils originaux, grâce à la visualisation de données d'une nouvelle façon.

Le site se présente ainsi :

Capture d’écran 2011-12-13 à 00.34.11La page d'accueil est minimaliste ; elle présente une fonction clé : la recherche de données, destinée à générer des tableurs en Excel avec des données que l'on peut re-traiter.

Le site explique qu'il s'agit d'une version bêta destinée à être améliorée. Mais, il est déjà, au moins, dans le ton, -- chose rare, parmi les sites web créés par les administrations du monde entier. Bravo Data.Gouv.Fr

#Télécardiologie : la prochaine avancée, viendra-t-elle du iPad 2 #health20fr #doctors20

Boca Raton Hôpital en Floride, numéro 1 en cardiologie et stroke dans l'Etat selon Healthgrades a annoncé par voie de presse cette semaine les travaux d Dr Kloostermann, Chef de Service en cardiologie et électrophysiologie, démontrant la possibilité de reprogrammer un défibrillateur ou stimulateur cardiaque à distance, grâce à un iPad 2 utilisé par le médecin et un suivi par ordinateur portable par une infirmière. Voici à quoi cela va ressembler. L'ipad est à gauche, l'instruction passe par wifi, est réceptionné par l'ordinateur de l'opératrice, posé sur une table roulante.

Capture d’écran 2011-12-10 à 01.22.16L'opératrice ou infirmière opère la modification. Le médecin peut même donner cette instruction d'un avion (où le wifi est autorisé !)

La situation a bien évolué depuis l'époque où il fallait un rendez-vous de contact avec le médecin dans son bureau seulement, pour modifier ces coordonnées.

Le bottom line est cette citation du DR Kloostermann : le modèle qui a été testé aux urgences et on OR, permet au médecin spécialiste d'accéder à tout moment à l'information dans l'appareil (défibrillateur ou stimulateur) et de le reprogrammer indépendamment du lieu et de l'heure.

Faudra-t-il bientôt une suite à notre Livre Blanc de la Télécardiologie, consacrée, entre autres aux iPad et autres dispositifs mobiles dans le cadre de la cardiologie?

 

Le Vol d'identité médicale, l'un des vols les plus lucratifs aux Etats-Unis et les nouvelles du Canada aussi !

La sécurité des données médicales informatisées est prise très au sérieux en France, mais aucun système n'échappe à l'erreur voire à la faiblesse humaine -- du papier non fermé à clé, à l'ordinateur oublié dans un train, aux conversations ouvertes de professionnels dans un ascenseur d'hôpital, à une volontaine malsaine de se pencher sur les données médicales d'autrui. Le terme qui convient est le "privacy" ou "data breach", cf brèche de confidentialité. Un système sécurisé peut détecter des incidents atypiques et les signaler. Encore mieux, il peut identifier celui qui est indûment passé par là.

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Interview du Dr Jacques Lucas, à la croisée de la médecine et des TIC

 

PhotolucasVous êtes nombreux à connaître le Docteur Lucas à travers ses interventions et écrits, voire par le tweet-up #health20fr #hcsmeufr ou  la conférence Doctors 2.0 & Vous #doctors20 

Vous lirez prochainement son nouveau Livre Blanc et  le reverrez  à Doctors 2.0 & Vous, mais nous avions envie de connaître ses réponses à encore quelques questions que vous découvrirez ci-dessous.

DS: En quoi consiste votre activité médicale et votre activité au Cnom

JL: J’ai actuellement un double vie ! Mon activité de cardiologue libéral dans un cabinet de groupe et mon activité au Conseil national de l’Ordre. Ces deux activités sont très chargées. Je les mène de front grâce à une organisation assez minutée. D’une manière générale, quand je suis au Cabinet je ne me préoccupe que des patients et quand je suis au CNOM, que des activités ordinales. Le travail en cabinet de groupe permet cela puisqu’en cas d’urgence – et la cardiologie est une discipline qui en comporte beaucoup – mes associés sont présents. Cela fonctionne bien.

DS: Comment avez-vous choisi le métier médical ?

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Toutes les patientes ne souhaitent pas une reconstruction mammaire. Catherine Cerisey commente l'étude.

Nous parlons en France de plus en plus du nécessaire "accès aux soins" sur le territoire français. Mais à quels soins ?

C'est bientôt la fin du mois d'octobre rose, période de grande visibilité de la lutte contre les cancers du sein. L'Institut Curie a publié à cette occasion une étude réalisée dans le cadre d'une thèse, au sujet de la non-demande pour une forme de soin. Le Dr Delphine Hequet a sondé les patientes qui n'ont pas eu recours à une reconstruction mammaire pour en connaître les raisons. 

80% ont indiqué que "c'est un choix personnel." 56% de ces 80% refusent une nouvelle chirurgie, 29% ont peur des complications et 9% craignent la douleur. 38% acceptent l'asymétrie...18% (seulement !) indiquent que c'est accepté par le conjoint.

Vive ce type d'étude et l'échange avec les patients. Comment envisager l'organisation de la prise en charge, et la formulation de propositions envers les patientes, si l'on n'a pas cette vue d'ensemble  ?  Même si bien sûr une enquête ne remplace pas la nécessaire conversation individuelle entre patient et médecin...

Et combien de questions reste-t-il encore à poser pour pouvoir bien organiser une infrastructure adéquate ? Le patient est le premier membre de l'équipe médicale !

Vous pouvez télécharger  ci-dessous le communiqué de presse.

 

  Téléchargement Cp-non-reconstruction-sein

Catherine Cerisey a accepté de commenter l'étude au journal télévisé. C'est toujours un immense plaisir d'échanger avec elle, comme vous avez pu le constater dans des billets précédents.  Catherine a accepté de faire partie des Ambassadrices du Congrès Doctors 2.0 et Vous, les 23-24 mai 2012.

 

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